samedi 5 novembre 2011

Le mystère du pancake reposé

ou le match Heidi Swanson contre Gwyneth Paltrow. Ça va saigner.

Je m'explique. Si je cours encore après la gaufre parfaite, je me console avec les pancakes. J'aime autant les tout simples que ceux aux flocons d'avoine, en passant par ceux à la ricotta ou les étranges muffins pancakes soufflés. Mais ces derniers mois, ce sont les pancakes au buttermilk de Heidi Swanson qui se retrouvent le plus souvent dans nos assiettes.


N'est ce pas, Amber ?

Pourquoi ? Et ben parce que ce sont les plus rapides à faire, qu'ils sont épais comme un petit oreiller et qu'ils gardent leur moelleux, même le lendemain. 

Alors pourquoi tester une nouvelle recette me direz-vous ? Les pancakes de Bruce Paltrow, c'est un peu la recette phare du bouquin -pavé- de sa fille. Je devais l'essayer. Ouais, des fois, je m'auto-persuade aussi que je dois faire des trucs.

La recette de Gwyneth est pour 3 douzaines de pancakes. 36 pancakes, c'est pas un peu trop, dis donc ? Divisons par 3, ça ira bien. Ploum ploum ploum.

Dis donc Gwyneth, ces proportions, ça me dit vaguement quelque chose. J'ai une mémoire sélective et non dimensionnée pour les trucs culinaires. Ça y est ! On dirait les pancakes de Heidi Swanson !



Le seul truc qui diffère vraiment entre les deux recettes, c'est qu'il faut laisser reposer une nuit pour miss G. et qu'on peut rallonger la pâte avec du lait si elle est trop épaisse.

Tu connais bien Sécotine maintenant ; elle est curieuse et aime bien faire sa maligne. Si en plus je peux manger deux fois plus de pancakes ...

Alors pour les recettes, trop facile : tu mélanges les ingrédients secs dans un grand bol et les autres dans un petit bol. Tu rajoutes le contenu du petit bol dans le grand et tu mélanges jute pour incorporer, ce n'est pas grave s'il reste des grumeaux. Pour les adeptes de Gwyneth, on laisse reposer ; si vous avez choisi l'option Heidi, on fait cuire directement. Déposez des petites louches de pâte dans une poêle chaude ; quand ça commence à faire des bulles, retournez pour cuire l'autre coté. C'est tout !

Et en images, ça donne quoi ??? Heidi est toujours sur votre gauche.








Ou comment deux recettes quasi identiques donnent des résultats complètement différents. C'est soit un coup du bicarbonate qui fait encore plus cailler le lait et réagir la pâte, ou alors le temps de repos qui modifie la structure. Hervé This, si tu m'entends ...

Bon, c'est pas tout ça, mais j'ai des pancakes à manger moi !

11 commentaires:

  1. Super cet article !!! hummm... le pancakes !! Je propose sur mon blog mon 1er ptit concours gourmand, il suffit d'un commentaire pour gagner, si ça t'interesse : http://www.lacuisinedameloche.fr/2011/11/participez-a-mon-1er-concours-jordans/

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  2. Ils ont l'air parfaits ! On peut aussi rajouter des lamelles de pommes dans la pâte, c'est super bon :)

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  3. Je vois que le mystère du pancake reste entier...

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  4. J'ai toujours trouvé très mystérieux que le mélange farine, oeuf, eau puisse donner des Spätzle, des nouilles, de la pâte à tarte...

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  5. Le pancake ou ....Sécotine se livre a des expériences culinario scientifiques.Tu as une pile de pancakes d avance sur ce coup lâ Séco.....moi , les pancakes je les ai toujours jusque là mangé chez les autres.bon we.

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  6. Merci pour cette succulente recette ! Bisous !

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  7. ah oui dis donc, la différence est halluncinante :)

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  8. Bon, j'ai tout mangé maintenant, et je n'ai toujours pas percé le mystère ...

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  9. Trop bon les pancakes avec du sirop d'érable ou du sirop de myrtilles, miamm

    manue

    bonne journée

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