La grande fête verte #1 de chez Julien

La grande fête verte a lieu une fois par an dans la haute vallée de la Bruche et c'était samedi dernier. Rhooohh, c'est ballot, va falloir que vous attendiez un an ... Je vous raconte ?

Sécotin a bien eu raison de mettre un short ...

Le départ est annoncé à 15h du restaurant chez Julien pour une ballade à la découverte des plantes sauvages des prés en compagnie de Daniel Zenner. Cuisinier de formation et passionné par les plantes sauvages comestibles, celui ci cueille des mauvaises herbes tout en marchant, et puis, abracadabra ! nous les présente comme des merveilles de la nature. Trop fort !

Le plantain, antiseptique et désinfectant naturel.

L'ortie, championne du monde des protéines végétales assimilables, autant que le soja. 

L'armoise, cousine de l'estragon, utilisée autrefois pour ses propriétés abortives. Mais on la trouve aussi dans certaines liqueurs.

Le sureau, toxique cru pour l'homme, mais délicieux cuit en sirop ou en glace.

Bon, mon neurone du week-end pas tout retenu, mais l'exposé était passionnant et m'a donné envie d'approfondir ce domaine. Daniel Zenner nous a notamment montré l'épinard sauvage, appelé en Alsace "schiessmacher", ou plante qui fait chier ! Pourquoi donc ? Mais parce que ses petites graines noires garderaient leur propriétés germinatives pendant 1000 ans. Pas la peine de l'enfouir sous trois mètres de remblais, les petites graines attendent leur heure et hop ! surgissent quand on ne les attend plus.

Au bout d'une petite heure de montée, une surprise nous attend au bout du chemin.

Le GOÛTER !!!!

Sur le coup, j'ai fait ma Sécotine timide et je n'ai pas pris de photos. Il faudra donc me croire sur parole. J'ai pris deux fois de la tarte aux fruits rouges, c'est un signe : un fond bien sablé, une couche aux amandes, une de crème à la vanille, des fruits rouges et des éclats de pistaches. Rien de nouveau, mais une réalisation maîtrisée et dégustée en pleine nature, ça a forcement un autre goût !

Après les prés, direction la forêt en compagnie d'un forestier. Il nous montre comment le paysage juste en face de nous a évolué depuis 100 ans avec l'abandon de l'agriculture de montagne au profit de monoculture de conifères. Puis nous traversons différentes parcelles dont notre forestier préféré nous explique la composition et la gestion. Pas facile de prélever la juste quantité de bois, tout en assurant la pousse des arbres, la diversité des espèces et l'enrichissement du sol qui est très pauvre dans cette belle vallée ! Une fois encore, rien de neuf dans ce discours, mais mon neurone du week end apprécie particulièrement quand on lui parle simple et clair, et la ballade est très agréable.

Retour dans les jardins du restaurant où l'apéritif est servi. Dis donc Sécotin, y'a même de la musique !

Légumes compotés, copeau de parmesan et feuilleté au pavot.

Gambas poêlées dans une feuille de filo avec de la coriandre, servies sur de la sauce piquante.

Soupe froide de je-ne-sais-quoi, délicieuse !

Genre de maki de saumon enrobé de sésame, pipette de sauce soja.

Four à flammekueche de compet'

Crème brûlée aux cèpes (la recette est chez Daniel Zenner)

Ça vous donne faim ? Normal, c'était DÉLICIEUX ! Surtout les gambas. Et les blinis à la crème. Et le muscat bien frais. Et dire que le repas s'annonce, avec huit plats ... Mais ça, je vous raconterai la prochaine fois !

Salade de quinoa à l'avocat et aux fruits secs

J'ai ramené un peu de lecture de mes vacances. Dis donc Sécotine, t'aimerais pas un peu cuisiner ?

Cherchez l'intrus ...

Énormément de recettes de salades composées qui m'ont nourries pendant mon séjour, du poisson, des asperges, mais aussi un dossier sur les graines, comment diminuer sa consommation de viande ou consommer intelligent. Des sujets qui se ressemblent étrangement des deux cotés de l'Atlantique ...

Et puis je vous passe l'info en exclusivité : il parait que le cupcake est en train d'être détrôné par le macaron. Il était temps ! Notre macaron national a même droit à tout un dossier plein de photos pour lui tout seul. 

Hermé, Ladurée et consorts ont de beaux jours devant eux ...

Un billet pour les restos du coeur !

Pour la troisième année, les bénévoles des restos du coeur organisent en partenariat avec Danone et Carrefour, leur campagne de collecte de produits non périssables les 4 et 5 mars prochain dans tous les hypermarchés et supermarchés de France.

Les clients seront ainsi sollicités aux fins d'acheter et de remettre aux bénévoles les produits dont les restos du coeur ont besoin s'articulant autour des conserves et produits alimentaires, produits d'hygiène et produits pour bébés. Vous savez ce qu'il vous reste à faire la semaine prochaine !

Prés de 25 ans après leur création, le besoin d'aide est toujours aussi important même si la précarité a évolué.

Mobilisons-nous :

- Du 4 au 5 mars: en participant à la collecte des denrées non périssables.

- Du 16 au 22 mars: en privilégiant pour la bonne cause  les produits Danone chez Carrefour et Carrefour Market: Pour tout achat de 4 produits en promotion,1 repas sera offert aux restos du coeur.

- Dés le 12 mars, acheter le CD ou le DVD "dans l'oeil des Enfoirés".

- Dés maintenant en tant que bloggeur culinaire: en publiant  un article sur votre blog de l'opération, Danone et Carrefour s'engagent à offrir 10 repas aux restos du coeur.

AbdoGain, le powerplate du pauvre

Je suis d'humeur badine aujourd'hui ; pas de recette de cuisine mais un petit mot sur un nouveau joujou. Il a quand même un vague rapport avec la cuisine, et surtout avec l'élimination de calories.

Allez, je me lance : je suis l'heureuse détentrice d'un AbdoGain depuis hier soir. Kezako ???

Ça ressemble à une grande fleur en plastique. Le principe ? Pour une débutante comme moi, on s'assoit dans la fleur, pieds au sol, on se penche en arrière à 30° et on maintient la position pendant 10 secondes. L'instabilité de l'engin oblige à contracter tous les muscles de la ceinture abdominale pour maintenir la position et ne pas se vautrer lamentablement sur le coté. On revient ensuite en position assise pour récupérer 30 secondes (ouf !), avant d'enchaîner avec une nouvelle position, se pencher en arrière, maintien, blablabla ... Enfin la promesse de pouvoir regarder sa série préférée ou cuisine TV en faisant sa gym !

Plus d'infos sérieuses par ici.

Ça me fait un peu penser au powerplate où on doit aussi maintenir des positions sur une plate-forme infernale vibrant en 3 dimensions. Sauf que la fleur ne vibre pas et ne coûte pas un bras, on a donc affaire au powerplate du pauvre.

Aussitôt déballé, l'engin s'est vu transformé en toupie géante, en siège tournant, ou en lit design pour bébé. C'est pas gagné pour ma ceinture abdominale ...

"Mais non maman, tu vois bien que bébé dort, je te donne pas son lit ..."

Fini le Nutella ! Place au Schoko Nuss !

Chez Sécotine, on essaie de se préoccuper de ce qu'il y a dans nos assiettes. En fait, c'est venu petit à petit ; enfant après enfant, au fil des recherches, des lectures ou des échanges. C'est n'est pas seulement l'assiette, mais tout un mode de vie qui a évolué : consommer local, ou au moins français, utiliser des produits non raffinés, bio, recours à l'homéopathie pour les bobos à long terme ... Je sais, je sais, c'est carrément la bobo attitude !

C'est vrai aussi que j'ai beaucoup de chance : pas de restriction côté sousous, du temps et de l'envie pour cuisiner, expérimenter ou chercher, des enfants et un Homme volontiers ouvert aux changements ...

Bref, il restait ce fameux Nutella. Pendant longtemps, je ne me suis pas posé de questions et j'en ai donné allégrement à Emma et Paul. Et puis vous avez vu les pubs ? On nous le fait passer pour un produit bon pour la santé que chaque bonne maman se doit de donner à ses enfants. Puis, il a cohabité dans mes placards avec le fameux Schoko Nuss, ou pâte aux noisettes sans que les enfants daignent y jeter un coup d'oeil. Je me le gardais rien que pour moi.

D'où vient mon Schoko Nuss ? J'ai la chance d'habiter à 300m de l'Allemagne ( il faut quand même que je traverse le Rhin ! ), et d'y faire régulièrement mes courses. L'offre de produits bio ou naturels est bien plus large qu'en France, et souvent moins cher.

Restait un point crucial : faire adopter le Schoko Nuss. Je vous ai déjà dit que j'avais des enfants ouverts aux changements ? Je décidais donc d'attaquer de manière frontale.

Un soir de crêpes, Paul en train de déguster sa crêpe pleine de Nutella ( nous tenons là notre plus grand consommateur) :
- Bon, alors, Paul, profite bien de ce pot de Nutella, car c'est le dernier que j'achète.
- .... ? ? ?
(pas de résistance, j'enfonce le clou) : Je préfère que tu manges du Schoko Nuss.
(Emma) : mais ça va pas maman ! Depuis des années tu lui donnes du Nutella et maintenant tu veux qu'il change ???
- Oui, ben, dans le nutella, il y a plein de graisse et de sucre, et presque pas de noisettes. C'est mauvais pour la santé et ça donne des grosses fesses ( et pan ! ).
(Paul, de manière laconique) : Moi, je veux bien essayer ...

Appelez moi Maître.

Et qui a adopté le Schoko Nuss depuis ? Qui ? Paul et Tess, l'un ne voulant plus entendre parler du Nutella, l'autre assez petite pour que je l'ai grugée depuis longtemps !

Emma fait encore de la résistance, mais je l'aurai !

Composition du Nutella (oui oui, je sais, c'est en Allemand, je vous ai pas dit que je faisais mes courses au pays de Goethe ?) :

des noisettes et du lait en poudre à raison de 20,5% plus, allez, 5% pour être large de cacao maigre, de lécithine de soja emulsifiée et de vanilline, 

RESTE

environ 75% de graisse végétale et de sucre ...

Zutaten du Schoko Nuss :

45% de noisettes, 10% de lait en poudre, 4% de cacao en poudre plus un peu de vanille,

RESTE

environ 40% pour la graisse de palme non hydrogénée et le sucre.

Ca vous suffit pas ????

La quantité de Nutella recommandée est de 15g (j'invente pas, c'est écrit sur le pot).

Ben ça fait pas beaucoup ...

Et je doute que ça suffise pour les tartines de Paul ...




Prochaine étape : la pâte à tartiner faite maison. J'ai déjà testé pour moi, c'était delicious !

Dans l'histoire, mon porte-monnaie ne me dit pas merci : 8€50/kg pour schoko nüss contre environ 4€70/kg pour le Nutella. Et oui, la bobo attitude a un coût ...

La mésaventure culinaire du jour ...

... ou comment j'ai transformé ma béchamel en riz au lait.

Dans mes essais du tout-végétal, j'avais mis dans un coin de ma tête la recette d'une béchamel tirée de ce livre.

L'idée, c'est d'utiliser mes côtes de blettes en gratin. Le gratin, encore une idée de génie pour planquer les légumes.

En théorie, trop facile.

Dans une casserole, mélanger 2 cuillères à soupe de purée d'amandes avec 3 cuillères de crème de riz. Sur feu doux, délayer doucement 750ml de lait végétal. Au bout de quelques minutes, le mélange épaissi.

Sauf que pas chez moi. Je rajoute un coup de maïzena, je sale, je poivre. Pas vraiment épais tout ça.
Je goute. Dis donc, c'est un peu sucré, non ?

Je re-sale. Je re-goute.

Mince. Toujours aussi sucré. Impossible à utiliser en béchamel. En plus, on sent sacrément l'amande.

Qu'à cela ne tienne, TRANSFORMATION !

Hop, 100g de riz arborio dans le mélange, avec 2 cuillères à soupe de sucre, cuisson toute douce 20 minutes en remuant souvent, mise en pots et refroidissement.

Enfin, un pot n'aura pas passé l'étape du refroidissement.

Verdict : c'est pas mal tiède, un peu piquant en arrière goût (un coup du poivre, tiens !). Disons que je ne referai pas. Sauf si je me plante dans ma prochaine béchamel !

Et pour mes côtes de blettes, je serai sage ce soir avec une béchamel traditionnelle que j'adore.